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La Guinée a ratifié la convention Médicrime, en mai 2015. Depuis cette date, des efforts ont été menés par le gouvernement pour lutter contre les faux médicaments. Parmi ces actions, il y a :

- L'installation en janvier 2020 d'une brigade MEDICRIME ;

-La révision et promulgation en juin 2018 d'une loi relative aux médicaments et autres produits de santé et à l'exercice de la profession de pharmacien ;

-La mise en place en 2015 par le syndicat des pharmaciens d'une commission spéciale destinée à lutter contre les médicaments falsifiés ;

- La création en 2017 d'une commission nationale d’évaluation et de revue des sociétés grossistes du secteur pharmaceutique dont l'objectif était de mettre fin aux sources d’approvisionnement de notre pays en faux médicament et d'assainir le secteur privé pharmaceutique ;

A celles-ci s'ajoutent les nombreuses opérations de démantèlement du trafic des faux médicaments menées par le Secrétariat d'Etat à la Présidence chargé des services spéciaux notamment l'arrestation d'un camion transportant 120 tonnes de faux médicaments en 2018.

Malgré ces efforts, le trafic de faux médicaments reste un phénomène en pleine expansion en Guinée. Selon une étude sur la vente de médicaments dans l'espace CEDEAO, la Guinée a l'un des marchés illicites de médicaments les plus florissants de la sous-région."